Le Joyau par Amy Ewing


   Hello !
   Comment allez-vous ?
   Je vous présente Le Joyau par Amy Ewing publié chez Robert Laffont chez La collection R. C'est le premier tome de la trilogie. J'ai lu cette saga juste avant le premier confinement pendant l'édition spécial prix découverte, dont j'avais entendu parlé par Christiane de Bimbambooks. Comme elle était dans ma pile à lire, évidemment je suis allée l'acheter.

   Résumé :
   Vous êtes plus précieuse que vous ne le pensez.
   Le Joyau, haut lieu et coeur de la royauté de la cité solitaire, représente la richesse, la beauté, la royauté.
   Mais pour une jeune fille pauvre comme Violet Lasting, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n'importe laquelle : Violet a été formée pour devenir Mère-Porteuse. Car dans le Joyau, le vrai luxe est la descendance...
   Achetée lors de la Vente aux Enchères par la Duchesse du Lac, Violet - lot 197, son nom officiel - va rapidement découvrir la réalité brutale qui se cache derrière l'étincelante façade du Joyau. S'exercer à la cruauté, à la trahison et aux coups bas est la distraction favorite de la noblesse. Violet doit accepter son sort et tâcher de rester en vie.

    Comme vous l'aurez compris je l'ai grâce au tirage limité à 9, 90 €. J'avais entendu parlé de la saga par une autre booktubeuse que je suis aussi, La Bouquinade.
     Je l'ai lu pendant le premier confinement. 
     Il y a des points qui m'ont plus et d'autres qui m'ont déplus. Cette trilogie est dans le même style dans la série, La servante écarlate que j'ai détestée. J'ai étais incapable d'aller au-delà des dix minutes.
   
    On se retrouve dans un futur proche avec une société, où les nobles priment. On revient au principe : nobles, bourgeois, paysans. Dans ce futur, les femmes de la noblesses sont incapables de concevoir des enfants et des enfants viables. Ils font appels à des Mères-Porteuses, une catégorie de jeunes filles formées dès l'âge de treize ans pour devenir de parfaites Mères-Porteuses. Elles sont ensuite vendues à une Vente aux Enchères à des nobles qui se serviront d'elles comme des appareils à reproductions. Les Mères-Porteuses viennent des milieux les plus pauvres de la société. Elles sont les seules capables de donner la vie contrairement à la bourgeoisie et la noblesse qui sont infertiles.
     Elles sont déshumanisées, elles n'ont aucuns droits sur leurs corps dès lors qu'elles correspondent aux critères et arrachées à leur famille. Elles deviennent des biens dont on peut se servir à leur guise. Les femmes qui les achètent les obligent à porter un collier relié à une chaîne quand elles sont en visites. Bien sûr, l'insémination commence le lendemain de la vente ou quelques jours après. Elles ont forcées de manger, de boire, de faire tout ce que demande les femmes pour s'occuper de l'enfant à venir.

« L'espoir est une chose précieuse, pourtant on ne commence à l'apprécier que quand toute lueur s'est envolée. »
-Violet, Le Joyau

     Je trouve le contexte de l'histoire des plus révoltants. Une société qui se permet d'opprimer ainsi les femmes, de leur retirer le choix de donner naissance ou non et de les traiter comme des biens. Non comme des êtres humains. J'ai été très remontée pendant ma lecture. Même si je sais que cela ne reste que de la pure fiction, il n'empêche qu'un jour cela pourrait bien arrivé. Étant donné que cette histoire rentre dans le genre de la dystopie.
     Violet est un personnage assez attachant en soi, consciente de sa vie et du sort qui lui est réservé. Elle essaie de se tenir à carreau pour ne pas trop se mettre à dos sa maîtresse. Même si parfois elle dérape et se fait sanctionner. La Duchesse du Lac apparaît comme sympathique envers Violet, bien qu'elle cache son jeu.
      J'ai bien aimé mais le contexte de l'histoire me rebute trop pour que je songe à lire la suite.
   

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