Il est trop tard pour oublier, Victor Dixen

                                                         

   Coucou !
   Comment allez-vous ?
   Aujourd'hui je vous présente le second tome de la saga Phobos, Il est trop tard pour oublier. Cette fois-ci j'ai achetée le livre publié chez la Collection R, et non une édition France Loisir comme le premier tome. Je l'ai lu il y a huit mois (le jour j'écris, nous sommes le 23 juin 2020), et j'avais plutôt bien aimé dans l'ensemble. Je vous explique, j'allais posté ce que je pensais être ce deuxième alors que c'était le troisième. J'ai passé bien une heure à rechercher mon avis, que je donne quelques fois sous les vidéos de mes booktubeuses préférées. Enfin passons à mon avis !

    Résumé :
   Reprise de la chaîne Genesis dans :
   3 secondes...
   2 secondes...
   1 seconde...


   Ils croyaient maîtriser leur destin.
   Ils sont les douze pionniers du programme Genesis.
   Ils pensaient avoir tiré un trait sur leur vie d'avant pour devenir les héros de la plus fabuleuse des odyssées.
   En réalité, ils sont les victimes de la plus cruelle des machinations.
   Elle croyait maîtriser ses sentiments. 
   Sur Mars, Léonor espérait trouver la gloire et, pourquoi pas, l'amour.
   Elle pensait pouvoir ouvrir son coeur sans danger.
   En réalité, elle a ouvert la boîte de Pandore du passé.
   Même si les souvenirs tournent au supplice, il est trop tard pour oublier.


   Alors... alors.... J'étais toujours énervée contre Léonor. Non mais franchement Marcus ? Mais Marcus quoi ! Ce type que je ne peux pas voir en peinture. Donc vous le savez déjà, mais elle l'a choisi. Ce ..... . Oui je censure mes mots. Franchement comment peut-on être aussi bête à ce point ? Protéger ce type....
    Marcus est dé-tes-table tout au long du roman, et ce depuis le premier rendez-vous. Une fois encore vous l'aurez compris, je dé-teste ce personnage depuis le premier tome... depuis le premier rendez-vous. Je vais vous confier une chose (imaginez-moi l'index en l'air) : j'ai un radar anti-personne malsaine. Il n'est pas infaillible mais il marche très bien. Même pour les personnages de roman, c'est pour vous dire. Dès la fin du rendez-vous avec Marcus, il s'est activé et n'a jamais arrêté de sonner depuis. Marcus est mauvais. Léonor a fait un TRÈS mauvais choix. Enfin maintenant si puisque j'ai arrêté la lecture au troisième tome, vous découvrirez les raisons plus tard dans un article spécialement dédié.
   Léonor n'a de cesse durant la première partie du livre de vouloir protéger Marcus. Alors qu'elle n'a aucune raison de le faire puisqu'il l'a manipulé sans aucune vergogne, aucun remord.... et il n'a pas manipulé qu'elle mais tout le monde. SAUF MOI 😈qu'il n'a pas réussi à rouler dans la farine. Oui je suis assez d'affirmer ma supériorité intelligente sur ce personnage fictif que je déteste. Le meilleur moment dans le livre c'est quand Marcus avoue qu'il est mauvais. Là j'ai littéralement sauté au plafond, j'ai fais la danse de la joie en m'écriant (intérieurement parce que je vis dans une chambre au crous, faut pas déranger les voisins non-plus) : YES ! J'AVAIS RAISON ! JE LE SAVAIS ! Je crois que c'était un des moments les jouissifs (ne sortez pas ce mot de son contexte, je vous prie) du livre.



   Donc reprenons. Vous ne me sortirez pas le « Nan mais c'est parce qu'elle est amoureuse... patati patata. », on ne peut pas tomber amoureux dans la vie réelle d'une personne en six minutes par semaine. Surtout Léonor la rebutée de l'amour.
     Stop ! Je vous vois venir. Oui je suis tombée amoureuse de Mozart, mais premièrement c'est un personnage de fiction, constitué de papier et d'encre. Il n'est pas réel, et puis... surtout dans la vie réelle tu rencontre rarement un coup de foudre. Enfin... Reprenons.
      Heureusement que Kenji est là pour me sauver et faire éclater la vérité ! Merci Kenji.
      Par contre passons à un point qui me chagrinait sans que j'arrive à mettre le doigt dessus, jusqu'à ce que j'écoute l'avis de Tiboudouboudou sur ce tome-ci. PAF ! J'ai compris.
      L'auteur n'a pas prit la peine de creuser les autres personnages : c'est-à-dire Kenji, Kelly, Tao, Fang-Fang, Kris, Alexei, Liz, Mozart et Marcus. C'est dingue sur douze personnages, il n'en creuse qu'un : Léonor. Oui même Mozart n'est pas creusé, alors oui c'est touchant son histoire tragique mais elle ne reste explorée qu'en surface. De plus il ne fait qu'apparaître et disparaître au fil de l'histoire. Ils ne sont qu'une toile de fond derrière le personnage de Léonor, alors qu'ils sont censés être aussi présents qu'elle dans l'histoire. Cela ne les empêche pas d'être attachants, mais ils n'existent pas. Comme s'ils étaient de vulgaires personnages secondaires dont on se fiche. À part Mozart, mais je pense que c'est seulement parce qu'il est mon chou-chou. On ne le voit pas souvent, mais le peu qu'on le voit il est gentil, souriant et a toujours le mot pour faire rire ou sourire.
      Ensuite Tiboudouboudou m'a aussi fait remarqué une autre chose : le comportement malsain et toxique d'Alexei. Dans le premier tome, Kris est très rayonnante. C'est le personnage féminin solaire, avec Mozart comme double masculin. Mais dès lors qu'elle se marie avec Alexei.... aie aie aie. Elle est emprisonnée par Alexei, il lui dit tout le temps ce qu'elle doit faire. C'est à peine s'il ne lui dit pas comment elle doit respirer. Je n'exagère pas. Kris est repliée sur elle-même. Il n'y a que Léonor parmi les neufs autres personnages pour se rendre compte qu'il y a un problème. Ils ne disent rien, ne remarquent rien alors que Léonor n'a de cesse de leur faire remarquer. C'est très énervant. Cette équipage se veut soudé, mais il n'est pas capable de faire face en tant qu'équipe quand l'une des leurs va mal et a besoin d'être protégée.
     Alexei fait tout le temps des réflexions aux point d'en venir aux mains plusieurs fois avec Mozart dans le livre. Ces réflexions sont bêtes en plus. C'est juste pour mettre de la mauvaise ambiance et se la jouer leader. D'ailleurs en parlant de ça, déjà qu'il a un ego surdimensionné à se croire au-dessus des autres... Mais que les autres personnages à part Léonor trouve normal qu'il s'auto-proclame chef de l'équipage, franchement ? C'est n'importe quoi. Vraiment. J'ai pas d'autres mots. Rien que d'y repenser, je sens la colère affluer en moi pour se muer en un profond dépit que j'ai ressentit durant toute ma lecture. Il y a eu des moments où j'ai lâché le livre tellement j'avais juste envie de le frapper.
    Les personnages d'Andrew et d'Harmony forment vraiment une super bonne équipe. Ils se complètent l'un l'autre, ils s'aident mutuellement et font vraiment de leur mieux pour aider les pionniers.
    En revanche on en parle du cliché ambulant de la super-méchante qu'est Serena ? Elle est un peu trop prévisible, un peu trop machiavélique.... Mais le machiavélique enfantin comme les méchants de Totally Spies ou Scooby-Doo. Le pire c'est que ça continue dans le troisième tome. Je trouvais que c'était une super méchante dans le premier tome, mais là... J'étais même plus étonnée, j'attendais juste quel stratagème elle allait sortir pour s'en prendre aux pionniers, notamment Léonor.
     Finalement j'avais peur de n'avoir rien à dire qui dépasse plus qu'une dizaine de ligne, voir vingt avec le résumé. Mais je suis plutôt surprise, j'ai plutôt une bonne mémoire des livres. Ben oui, c'était pas gagné. J'avais la tête vide et je craignais de devoir relire le deuxième tome pour vous en parler.
     J'espère que vous avez passé un bon moment, dites-moi ce que vous en pensez et à bientôt !

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