La liste de Siobhan Vivian

(Source : Fnac)

     Hello !

     Je vous présente La Liste de Siobhan Vivian publié chez PKJ dans leur collection best-seller. Ce livre qui était dans ma pile à lire depuis cinq ans. Eh oui. Je l'ai découvert grâce à Google Playlivre qui m'avait permit de lire gratuitement les premières pages. Dès le résumé, j'avais été emballée par l'histoire. Pourtant je ne l'ai achetée que récemment, avant le 1er  confinement, et lu en septembre. Je sais récemment est assez relatif dans ce cas. Même cinq ans après, je restais curieuse de découvrir cette histoire. Je dois vous dire que cela valait le coup !

   Résumé :

   LA LISTE A ENCORE FRAPPÉ !

   Classes de 3e :

    La plus moche : Danielle De Marco

    Alias Dan the man

    La plus belle : Abby Warner

    Mention spéciale du jury pour avoir surmonté la génétique !

    Classes de 2nde :

    La plus moche : Candace Kindaid

    Pour info, la beauté n'est pas qu'une question d'apparence.

    La plus belle : Lauren Finn

    Tout le monde craque pour la nouvelle.

    Classes de 1ère :

    La plus moche : Sarah Singer

    À croire qu'elle fait tout pour être moche.

    La plus belle : Bridget Honeycutt

    Quelle différence peut faire un été !

    Classes de Terminales :

   La plus moche : Jennifer Briggis

   (roulement de tambour s'il-vous-plaît!)

   Nommée quatre ans de suite, une première dans l'histoire de Mount Washington !

   La plus belle : Margo Gable

   Saluons notre nouvelle reine de la rentrée !

     Bien qu'au premier abord, cette histoire ne semble parler que d'apparence et de jugements, elle est bien plus creusée que ça. Je dois vous avouer que cela m'a agréablement surprise. La liste désigne 8 filles qui n'ont rien demander, elles se retrouvent catégorisées du jour au lendemain belles ou moches. Peu importe que ce soit la vérité ou non, le lycée notamment les garçons vont prendre cette liste comme étant vraie. Les plus jolies auront tous les garçons à leurs pieds, tous les compliments du mondes, toutes les invitations aux soirées. Les plus moches seront moquées, jugées et humiliées. Aucune classe n'est oubliée, quel que soit votre niveau.

     J'ai trouvé pour ma part que le lycée était déjà assez compliqué comme ça, alors je ne m'imagine pas une seconde à la place de ces huit filles.

   L'histoire commence le lundi et se termine le samedi, comme elle débute avec la liste et se termine avec le bal. On suit chacune des filles désignées tour à tour dans les chapitres, avec toutes les conséquences que la liste peut avoir sur leur vie sociale. Qu'elles soient bonnes ou mauvaises. La proviseure va convoquer les huit filles dans le but de connaître le coupable de cette liste. Mais elles ne savent rien. En effet, on se rend rapidement compte qu'avant la proviseure le corps enseignant n'a absolument rien fait pour arrêter cette tradition triviale et humiliante. D'ailleurs à part la proviseure, le corps enseignant continue d'ignorer cette liste.

   La notion de l'anorexie est abordée avec l'un des personnages, même si ce n'est que sous-entendus. J’ai bien aimé car on voit le début de l'engrenage, la facilité avec laquelle le personnage s'embarque sans savoir qu'elle aura beaucoup de mal à s'en sortir.

    Il y aussi les notions du respect de l'autre, de soi, de la confiance en soi, la perception de soi-même, des autres et la perception des autres sur les personnages qui sont abordées grâces aux différentes filles que l'on suit.

   J'ai été touchée par les personnages, mêmes les pestes. Siobhan Vivian réussit avec brio à rendre ses personnages attachants et humains. Elles sont bourrées de failles, ne cessent de faire des erreurs, de vouloir se rebeller, de vouloir exister par elles-mêmes. Je les ai soutenus et encouragées tout au long de ma lecture. De plus la fin est surprenante.

   Je vous conseille cette lecture, ne vous fiez pas qu'au résumé car comme je vous l'ai démontrée. Cette histoire est bien plus qu'une simple histoire de beauté et de liste.

   Je vous laisse avec une citation qui m'a marquée :

 « C'est un qualificatif que l'on emploie sans réfléchir, pour soi-même comme pour les autres. Un mot si galvaudé qu'il en a presque perdu son sens.  »