Les fiancés de l'hiver de Christelle Dabos

 



 Hey vous allez bien ?

   Pendant la période janvier à février 2020, je me suis (enfin !) lancée dans la fameuse saga La passe-miroir de Christelle Dabos, dont tout le monde ne cesse de parler. Surtout après le flop du quatrième tome par les lecteurs très déçus. Cette saga compte quatre tomes publiés chez Gallimard et Pôle fiction. Je vous présente le premier tome : Les Fiancés de l’hiver.

   Résumé :

   Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.

    Pour commencer j’ai acheté le tome au mois de janvier, mais je ne l’ai commencé que fin janvier voir début février. Au lieu de mettre habituellement une semaine à lire voir une semaine et demie, j’ai mis près d’un mois. Un mois. C’est très long pour moi. (Bon d’accord il y a eu le confinement, je suis chez ma mère et j’avais oublié le livre dans ma chambre d’étudiante.) Pour cause, je n’ai jamais autant eu hâte qu’un livre se finisse (enfin depuis La lectrice de Traci Chee).

    L’histoire nous présente Ophélie, une jeune bibliothécaire très timide et très heureuse de sa petite vie tranquille sur sa cité. Elle possède la faculté de lire dans les objets et les personnes, comme son écharpe qui l’accompagne partout. Dans ce monde, les objets sont vivants comme l’écharpe de notre héroïne. Certaines personnes comme Ophélie peuvent lire l’histoire de l’objet rien qu’en le touchant. Ophélie est donc obligée de porter des gants, afin de ne pas lire malencontreusement dans les moindres objets qu’elle touche. Voir même l’histoire des personnes elles-mêmes.

   L’histoire débute avec Ophélie qui est obligée de quitter sa cité, pour aller épouser un homme froid et taciturne dans une arche (eh oui dans cette histoire les pays sont des arches, un ensemble de mondes entre terre et ciel) dans le ciel. Elle va devoir vivre dans la Citacielle. Ophélie est un personnage très gentil, timide et doux. Elle se laisse vivre car elle n’ose pas s’affirmer alors qu’elle est à présent entourée de personnages glacials et mauvais avec elle. En effet, Thorn, son fiancé, est d’autant plus froid avec elle qu'il ne lui cesse de faire des remarques avant de l’abandonner aux soins de sa tante. Elle-aussi très froide avec Ophélie. L’auteur nous explique que c’est une caractéristique des gens du nord.  Mais ce n’est pas une excuse pour être aussi affable avec elle et sa tante Rosilde, qui est là pour s’assurer que rien ne se passe entre les époux avant le mariage.

   Dans leur monde, il est de coutume qu’un membre de la famille de la fiancée veille sur les deux promis. Afin de s’assurer qu’aucun des deux ne va chercher à consommer l’hymen, avant le mariage, et aussi que la bonne entente se développe entre les deux intéressés. Elles sont toutes les deux mises à l’écart, rabrouées par les autres personnages. Le personnage d’Ophélie manque cruellement de caractère tout au long de l’histoire. Plus d’une fois j’ai voulu taper du poing sur la table afin qu’elle puisse se faire respecter.

   Mais le gros bémol de l’histoire, qui fait que je ne continuerai pas la saga, est l’avalanche de personnages, de lieux, de noms et d’histoires à retenir. L’univers est on ne plus riche, je ne peux le nier. Mais le problème c’est que je me perdais dans l’histoire, j’en décrochais tant que je venais à soupirer en voyant encore le nombre conséquent de page à lire. (Alors que je n’avais pas atteint la moitié.) Cette lecture s’est transformée en calvaire pour moi au point d’être gagnée par l’impatience pour le finir. J’ai été soulagée lorsque j’ai pu le refermer.

    Mais je peux vous laisser une citation du livre qui le résume parfaitement :

« La cour ! […] Un bien joli mot pour désigner une grotesque scène de théâtre où les coups de poignards se distribuent dans les coulisses. »

–Rosilde 

    Enfin j’espère que si vous le lisez, vous passerez un bon moment de lecture. Je vous revois au prochain article !

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